Mon histoire et mes questions

Bonjour je suis Christian, 44 ans, je travaille pour une Agence de Recherche Génétique. Je suis marié depuis 7 ans à une super épouse de 32 ans, qui travaille dans un cabinet d’orthodontie. Lorsque nous nous sommes connus c’était durant les vacances d’été 2015, et nous nous sommes tout de Suite Plus. Le 17 septembre 2016, nous nous sommes dit oui pour la vie devant le Maire et le Prêtre, en présence de nos familles, cependant nous n’avons pas encore d’enfant.

Un an avant le confinement, ma femme avait commandé un « jouet » et m’a fait la surprise de la cage de chasteté pour pimenter nos ébats. Je me suis bien volontiers, prêté au jeu. C’était une CB2000 en résine.

Puis il y a eu le confinement, début 2020, et là j’ai eu deux périodes, durant la première je n’étais pas encagé, mais comme je me masturbais et passais mon temps devant la TV, ça n’a pas duré et on est rapidement passé à l’encagement durant les journées afin que je m’occupe un peu plus sérieusement, et notamment de faire le ménage. A l’exception des périodes où elle avait ses règles, j’étais libéré les nuits surtout en raison des érections matinales.

Puis les périodes d’encagement ont progressivement rallongé, d’abord un week-end entier, puis lorsque je suis parti en stage à Strasbourg pour une semaine en septembre 2021, j’ai supporté cette cage durant toute la semaine.

Ce fut le début de périodes plus longues allant jusqu’à 2 semaines non-stop. Marie m’a alors pris une cage métallique plus sécure que celle en résine.

Je me suis pris au jeu et j’avoue que le port de cette cage a entraîné des conséquences auxquelles je ne m’attendais pas. Je me suis mieux occupé de Marie et cela a renforcé notre couple.

Lorsque le locktober 2021 est arrivé, elle ne m’a pas libéré avant la fin du mois (le 3 novembre pour être précis). À la suite de cette longue durée, elle m’a demandé de me faire faire un piercing PA. Efficacité, j’ai eu quelques sorties intempestives pas toujours involontaires, et à chaque fois il a fallu recourir à la clé qu’elle porte en permanence pour tout remettre en place. J’ai compris que je méritais une punition, mais elle m’a présenté cela comme une récompense.

J’ai craint un peu la douleur, mais finalement ça s’est très bien passé, la douleur fulgurante n’a été que de très courte durée et après quelques semaines de cicatrisation et un étirement bien mené par le perceur, j’ai eu droit à une troisième cage spéciale PA 4mm, et avec elle il n’était plus question de sorties intempestives.

Par la suite, les périodes de verrouillage ont été allongées, d’abord 2 semaines, puis 3, puis 4, puis 5, entrecoupées par des périodes sans cage, de durée de plus en plus courte, 3 semaines, puis 2, puis une, et enfin quelques jours. Après chaque sortie de la cage, nous faisions l’amour et je garde un souvenir ému de nos jeux.

À la fin du mois d’avril 2022, mon employeur m’a proposé une promotion et un poste exigeant des déplacements à l’étranger (environ 1 fois par mois), j’ai accepté après en avoir discuté avec Marie.

Marie m’enlevait la cage pour la remplacer par un bijou discret à chaque fois que je devais me rendre à l’étranger à cause des détecteurs dans les aéroports. A mon retour, quasiment à chaque fois, nous faisions l’amour et elle ne me reposait la cage qu’après la toilette du matin.

C’est dans cette période que j’ai eu la cage que je porte aujourd’hui : une cage PA très courte (52 mm) avec un PA de 6mm. A l’époque je la trouvais trop courte, mais Marie m’a dit tu vas t’habituer.

Elle avait raison, aujourd’hui ma cage est presque trop grande, d’ailleurs elle envisage de me faire porter une ultra courte, voire une cage inversée.

Mi-septembre, au retour d’un déplacement d’une semaine en Allemagne, elle m’a demandé de porter la cage jusqu’à la fin du locktober, j’ai joué le jeu car je n’avais aucun déplacement de prévu en octobre.

Mais fin octobre, elle a refusé de me délivrer car le NNN (no nut november) commençait, et avec lui des jeux de déni et aucun orgasme, même ruiné. La deuxième semaine de novembre, je devais aller à Bonn et j’ai préféré prendre le train afin d’éviter les détecteurs de métaux.

Fin novembre, je pensais être délivré et pouvoir enfin lui faire l’amour et jouir en elle, mais elle m’a annoncé que je resterai encagé tout le mois de décembre et qu’elle me réservait une bonne surprise pour la fin de l’année. Décembre était meilleur que novembre car j’ai tout de même eu droit à des orgasmes ruinés grâce au ceinture que portait Marie. A cause de ma cage en métal j’ai dû aussi prendre encore le train plutôt que l’avion pour me rendre à Londres.

Pour Noël, elle m’a offert une série de plugs et un-ceinture, mais elle m’a aussi donné un contrat dans lequel elle me dit qu’elle m’aime toujours mais que n’étant pas satisfaite sur le plan sexuel, elle veut que je consente à ce qu’elle prenne un amant. Elle me demande de ne pas lui répondre tout de suite et me donne jusqu’au 31 décembre 2022 à minuit pour lui donner la réponse. Elle m’a dit avec son air espiègle qu’un OUI serait le plus beau cadeau pour ses étrennes.

Ce contrat spécifie que j’accepte, sans aucune restriction, qu’elle ait des relations sexuelles avec un autre homme, car maintenant mon pénis est trop petit et qu’il est évident qu’il n’est plus d’aucune utilité sur le plan sexuel. Il y est spécifié que je reste encagé définitivement, qu’elle est la gardienne de la clé, que je peux continuer à la satisfaire sexuellement mais pas avec mon sexe devenu inutile, sauf occasionnellement et sur sa demande exclusivement, qu’elle peut désormais prendre un amant pour la satisfaire sur le plan sexuel, car elle m’aime et ne souhaite que le bonheur de notre couple qui passe par la satisfaction de ses désirs. La durée du contrat est avec une période d’essai de 3 mois et une clause de tacite reconduction annuelle avec un préavis d’un mois en cas de non-reconduction. Quel que soit le moment, en dehors de la période de reconduction, il ne peut être rompu que par Marie ou d’un commun accord, mais toujours avec un préavis d’un mois.

Je n’ai pas attendu la fin du délai et le lendemain je lui ai rendu le contrat signé, car je l’aime plus que tout, et aussi, car après réflexion, je me suis dit qu’elle n’oserait pas aller à la rencontre d’autres hommes car elle est plutôt timide et casanière.

Pour le réveillon du 31 décembre 2022, nous avons été invités par des amis dans un restaurant pour la soirée et pour fêter la fin de l’année. C’est là qu’elle a rencontré Karim. Il était venu en célibataire et s’était joint à nous parce qu’il connaissait une des amies de Marie. C’est un beau brun, au teint très halé, athlétique et sportif et à ma grande surprise ce soir-là je l’ai trouvée plutôt aguichante avec lui, mais sans excès. Une fois rentrés à la maison, elle m’a demandé brusquement ce que je pensais de lui et si j’acceptais qu’elle couche avec lui. J’ai eu une réaction qui, avec le recul, m’étonne encore aujourd’hui : moi qui suis d’habitude plutôt volubile, je n’ai pas été capable de sortir le moindre mot, la moindre protestation. Sous le coup de la surprise, je me suis muré dans le mutisme le plus complet. J’aurais pourtant voulu dire que NON je l’aimais et que non je ne voulais pas renoncer à elle et que je prenais cela pour une sorte de trahison, que j’avais signé en pensant qu’elle ne le ferait jamais, mais non rien ! Aucun mot n’est sorti de ma bouche. Pas moyen de me défendre contre ça, j’acceptais tacitement le fait qu’elle prenne rendez-vous avec lui, et qu’elle couche avec lui.

Deux semaines après, un mardi, lorsque je suis rentré à la maison le soir, elle m’a avoué que l’après-midi, elle avait invité Karim à boire le thé et qu’ils avaient fait l’amour dans le salon.

Je me suis senti humilié et trompé, et j’ai alors protesté, mais elle a répliqué telle une furie, comme je ne l’avais jamais vu avant, et m’a asséné ses arguments : j’étais d’accord puisque j’avais signé ce foutu contrat et que lorsqu’elle me l’avait demandé en revenant du réveillon, je n’avais pas dit non, et qu’elle comptait bien recommencer car elle avait enfin trouvé un homme bien monté qui la faisait jouir et que ça n’avait rien à voir avec de l’amour puisque c’était seulement sexuel.

Nous étions en période d’essai pour ce contrat et je n’ai pas voulu lui demander de cesser de le voir, car je me disais que je risquais de la perdre, et ça je ne le voulais à aucun prix.

Il a fallu que j’accepte la situation, Marie ne m’enlevait plus la cage sauf de temps en temps pour l’hygiène, et à vrai dire, j’y trouvais un certain confort puisque ma femme me permettait de lui faire plaisir et me donnait du plaisir le soir lorsque j’étais là. Lorsque j’étais présent, Karim ne l’était pas, mais j’ai souvent vu les traces de son passage, notamment dans le lit conjugal qui souvent n’était pas refait et surtout il y avait cette odeur musquée. Ne voulant pas dormir dans les mêmes draps je les changeais. D’autre part, Marie était plus enjouée, visiblement plus heureuse.

Pour mes voyages, elle me remettait la cage en résine avec un sceau numéroté, mais je n’avais plus le droit de lui faire l’amour en rentrant, je ne pouvais lui donner du plaisir qu’avec ma langue et mes mains.

Pour les vacances en août, nous sommes allés à St Raphaël au bord de la Méditerranée. Nous avions un appartement typique avec vue sur la mer, une pièce principale salon-cuisine avec une grande terrasse, une chambre et un couloir alcôve contenant deux lits superposés. Marie s’était occupé de toutes les locations, appartement, jet-skis, séances de plongée, etc... et j’ai eu la surprise de voir débarquer Karim dès le premier soir.

Marie m’imposait le ménage à trois, et elle s’en est tirée désinvoltement par un « ah oui j’ai oublié de te le dire... mais ça ne change rien, la période d’essai est terminée depuis longtemps ». Et Karim est resté avec nous pendant toute la durée des vacances.

Karim couchait dans le même lit que Marie et moi j’étais relégué dans l’alcôve et j’entendais tout de leurs ébats sans pouvoir me masturber en raison de ma cage.

Quelque temps après le retour de ces congés, Marie m’a présenté un additif au contrat que j’avais signé fin décembre et m’a aussi annoncé qu’elle allait désormais travailler à mi-temps pour pouvoir passer plus de temps pour elle.

Cet additif précise qu’elle ne pourra faire pratiquer sur moi ou alors qu’avec mon consentement, ni pénectomie, ni vasectomie, ni castration chimique ou chirurgicale partielle ou totale, qu’il m’est impossible de refuser les demandes sexuelles demandées par son amant ou par ma femme telles que fellation, sodomie, etc..., qu’elle seule peut décider de ce qu’elle fait de son corps, que j’assume le risque de grossesse, qu’elle reste seule à décider si elle garde ou pas l’enfant à naitre et enfin qu’alors je m’engage à reconnaître le ou les enfants et assurer leur prise en charge matérielle et moral.

J’ai ironisé sur la vasectomie et la castration, puis j’ai demandé pourquoi ces demandes sexuelles de fellation et sodomie qui impliquaient Karim alors qu’il ne faisait pas partie de notre couple. Elle m’a dit qu’elle envisageait que Karim vienne vivre à la maison et qu’il fallait prévoir de faire l’amour à trois puisqu’elle avait remarqué ma frustration durant les vacances. Puis je suis passé à la clause concernant les enfants. Je lui ai demandé si elle m’aimait toujours et pourquoi elle me demandait d’assumer le bébé de son amant, je lui ai aussi demandé si elle était enceinte.

Elle s’est mise à rire en m’affirmant que non elle n’était pas enceinte et qu’elle m’aimait toujours, qu’avec Karim ce n’était que sexuel, mais elle a ajouté qu’elle ne voyait plus d’intérêt à ce que je reste à la maison si je ne signais pas, qu’elle serait gênée de continuer à voir son amant lorsque j’étais absent et encore plus si j’étais présent, qu’elle ne voulait pas y renoncer, mais qu’en aucun cas cela signifiait qu’elle voulait divorcer, et a bien insisté sur le fait qu’elle m’aimait toujours et même plus fort qu’au début de notre mariage. Ne pas signer serait pour elle une sorte de mépris de son être, de sa sexualité, et de ses désirs, de l’équilibre qu’elle avait trouvé avec Karim et moi. Elle a ajouté que la nature a particulièrement bien pourvu Karim et qu’elle envisageait d’avoir un enfant avec lui, mais elle a bien insisté : « ce sera NOTRE ENFANT, tu ne seras pas exclu puisque nous l’éduquerons ensemble », mais comme elle ne voulait pas qu’il ait un sexe aussi petit que le mien et mes défauts, il était préférable que ce soit Karim son géniteur, et que moi je serais parfait pour l’éduquer. Que Karim serait un bon géniteur, mais qu’elle ne lui faisait pas confiance pour être un bon père, responsable, docile et vertueux comme moi.

Je lui ai demandé ce qu’en pensait Karim et elle m’a rétorqué que cela ne les regardait qu’elle et lui.

Je ne voulais pas la perdre, j’ai signé et elle m’a dit qu’elle allait faire enregistrer la totalité du contrat chez le notaire afin qu’il ait une valeur légale.

Il a fallu moins d’une semaine pour que Karim vienne passer la nuit à la maison, puis s’y installe. Je me suis trouvé relégué dans le salon pour dormir.

Nous restons discrets sur cette vie intime. Pour nos sorties à l’extérieur, Marie est une charmante épouse qui a des activités avec son mari, pour notre entourage, et les voisins, je suis le mari de Marie et Karim n’est qu’un ami que nous hébergeons, mais je ne sont pas sûrs qu’ils soient dupes.

Depuis que Karim est là, ma vie est simple, je dispose d’une cage en résine avec scellements numérotés lors de mes voyages, c’est toujours Marie qui les pose et les retire lorsque je rentre, c’est toujours elle qui fait l’échange des cages, car en dehors des Voyages je porte une cage métallique. Lorsque je suis à la maison, je me charge des tâches domestiques. Je suis moins présent à la maison, comme Marie l’a voulu, je travaille et je gagne davantage, ainsi, et pour qu’elle puisse rester disponible pour son amant, nous avons pu prendre une femme de ménage 4h par semaine. Je crois que Karim participe financièrement, mais maintenant c’est uniquement Marie qui gère nos finances.

Karim aussi travaille, il est commercial dans un garage Renault, son salaire supplée vraisemblablement à la réduction du temps de travail de Marie et à sa baisse de rémunération.

Marie et moi (et Karim ?) avons trouvé un logement plus grand, j’avais besoin d’une chambre, je ne voulais plus dormir sur le canapé du salon la plupart du temps, Marie et Karim en convenaient. Maintenant, nous avons 3 chambres : la chambre conjugale avec un lit King-size pour Marie et Karim la plupart du temps, la mienne plus petite mais néanmoins avec un grand lit, et une chambre qui ne sert que très occasionnellement lorsque nous recevons, ou lorsque que Marie veut passer la nuit seule dans son lit, ce qui arrive très rarement lorsque Karim est présent.

Sur le plan sexuel depuis que j’ai signé le contrat, j’ai droit, une à deux fois par mois, à des orgasmes ruinés sans quitter la cage. Pour cela, je suis régulièrement sodomisé avec un , toujours à la demande de Marie, et toujours par elle, Karim ne m’a sodomisé avec son sexe qu’une seule fois, à la demande de Marie et « pour voir ». Il ne l’a jamais refait. Il n’a pas dû aimer, à moins que Marie le lui ait interdit dorénavant. Plus rarement, Marie me sodomise à l’aide de son-ceinture pour me faire jouir. Cependant ils ne m’excluent pas et si je veux, je peux assister à leurs ébats, ni Marie, ni Karim ne m’y forcent et j’ai quelquefois des relations sexuelles avec Marie. Je ne peux plus la pénétrer avec mon sexe, qui reste ne cage, mais je suis autorisé à lui donner du plaisir avec ma langue et mes mains, et de temps en temps je participe à leurs ébats, notamment en préparant et en nettoyant le sexe ou l’anus de Marie avec ma bouche et mes doigts, avant que Karim ne la pénètre, cela suffit bien souvent à me faire jouir.

Marie ne veut pas qu’il y ait le moindre rapport entre Karim et moi et je ne dois pas gouter son sexe ou sa semence, ce don’t d’ailleurs je n’ai aucune envie.

Je suis satisfait de cette situation, de ce ménage à trois, Marie me respecte et ne fait, ni n’exige tous les délires que je vois sur les différents site ou forums. Elle fait l’amour avec un autre, mais elle ne me cache rien. Elle m’impose la présence de Karim au domicile conjugal, mais s’est assurée de mon assentiment et à tout écrit dans un contrat clair qu’elle a déposé chez un notaire. De son côté Karim s’est montré franc, Il m’a avoué qu’à l’occasion, il se permettait d’aller voir d’autres femmes que la mienne, et qu’il ne cachait rien à Marie, et que rien à part le sexe ne les réunissait. Que pour le moment il restait là, car la situation lui convenait totalement, mais qu’il était libre comme l’air. Il m’a dit qu’il m’admirait parce que je m’étais soumis à la volonté de ma femme, et que j’acceptais ce qui serais pour lui inacceptable : consentir à partager ma femme sans espoir de lui faire l’amour car elle seule avait la clé de ma sexualité.

Aujourd’hui, 27 novembre 2023, le contrat que j’ai signé revient s’imposer à moi car ma femme vient de m’annoncer par téléphone qu’elle a arrêté de prendre la pilule dès que j’ai signé le contrat début septembre et qu’elle est enfin enceinte. Elle en est sûre, elle a fait deux tests et ils sont positifs. Il n’y a pas de discussion possible sur ce sujet : elle veut garder ce bébé qui devrait naitre juste avant l’été. Elle m’assure qu’il ne peut être que de Karim, car elle n’a pas eu de rapport avec un autre homme, et qu’il sera comme son géniteur beau, et bien pourvu par la nature, et qu’elle est sûre que ce sera un garçon. La seule chose don’t je peux être sûr, c’est qu’il ne peut pas être de moi. Elle me redit qu’elle compte sur moi pour l’éduquer, et me rappelle les clauses du contrat à ce sujet.

J’avoue que je suis assez souvent avec des enfants (par exemple mes neveux et nièces et ceux des amis) et que j’ai toujours eu un bon contact avec eux.

Je lui ai demandé si elle l’avait déjà annoncé à Karim et quelle avait été sa réaction. Elle m’a répondu sèchement que cela ne me regardait pas, que Karim n’était que le géniteur et que j’étais légalement le père. Depuis que j’ai signé, Marie me dit souvent que je ferais un père parfait. Peut-être a-t-elle raison ?
Marie m’a demandé « ne rentre pas ce soir, ne reviens que demain soir. Je dois avoir une discussion avec Karim ».
Je ne sais pas quelle sera la réaction de Karim ce soir, Marie m’a donné la primeur de la nouvelle. Elle voulait sans doute s’assurer que je respecterais le contrat et surtout la partie concernant la reconnaissance et la prise en charge des enfants.

Là je suis à l’hôtel, je ne trouve pas le sommeil : trop de questions tournent en boucle dans mon cerveau. Je me demande comment je dois réagir : respecter le contrat ou le casser et divorcer ? Peut-être aurai-je dû retourner voir le prêtre qui nous a mariés pour avoir le point de vue de l’Eglise sur ce cas. Mais j’en ai trop peur. L’Église ne reconnais que difficilement le divorce, on est unis pour le meilleur et pour le pire. Avoir signé ce contrat, impliquant un adultère et la possibilité de naissance d’un petit être qui n’aura rien demandé, ne peut que susciter l’opprobre. Revoir le Prêtre n’aurai pu être possible qu’avant de signer ce contrat, pour avoir son opinion, mais j’étais sûr de récolter une fin de non-recevoir, j’étais et suis encore trop amoureux de ma femme pour y renoncer, or en ne le signant pas je mettais irrémédiablement fin à notre relation.

Et puis ce contrat bien qu’enregistré chez un notaire a-t-il une valeur légale ?

Divorcer me semble impossible car Marie me manquerait trop, je l’aime profondément et au nom de cet amour je est prêt à accepter n’importe quoi venant d’elle.

Elle le sait, et me dit qu’elle n’abuse pas de sa situation dominante, pour preuve elle ne m’a jamais demandé de me faire stériliser. Elle ajoute que si là elle me demanderait une ablation totale de mes organes génitaux, bien inutiles aujourd’hui, elle pense que j’accepterai.
Oui j’accepterais mais à la seule condition de rester avec elle pour toujours. Elle est ma déesse et mon Bourreau, elle me connait sait mieux que moi-même et je ne peux pas lui dicter mes conditions.

Il est vrai que je rêve de la retrouver comme avant et l’avoir pour moi seul et que ce futur bébé soit de moi et que l’on vive en couple et heureux avec cet enfant. Mais il ne sera jamais de moi et c’est Marie qui décide et qui aura toujours le dernier mot et je suis prêt à tout accepter en retour. Je suis trop lâche pour tout arrêter avec elle et chercher à me faire une nouvelle vie.

Mais Marie, que veut-elle au juste ? Elle affirme vouloir que cela continue comme aujourd’hui, qu’elle a trouvé son équilibre, que je serais mari et père mais aucunement partenaire sexuel. Mais je me demande si la venue de cet enfant ne risque pas de faire basculer cet équilibre. Et que comme une de ses copines, elle préfèrerait garder l’enfant et l’éduquer seule, sans homme à la maison, ou alors occasionnellement et pour son seul plaisir.

Voudra-t-elle continuer ce ménage à trois lorsque le bébé sera là ou bien exclure un de ses deux hommes de sa nouvelle vie ? Et alors serai-je celui-là ? Karim n’aura aucun mal à prouver sa paternité, même devant la Justice.

Si nous divorçons Marie voudra-t-elle partager la garde et l’éducation de cet enfant avec Karim ou avec moi ? Après tout comme elle, me l’a dit, j’en serais légalement le père. Si c’est vrai j’aurais des droits sur lui, mais aussi des devoirs notamment pour l’éducation et les soins, cependant Karim aussi a des droits sur cet enfant, et bien plus puissants que les miens : il est son père biologique.

Je ne pense pas que Karim veuille s’encombrer d’un enfant, moi en revanche je suis prêt à m’en occuper, il portera mon nom et je suis sûr que cela me rapprochera encore plus de Marie.

Si en revanche Karim veut l’exclusivité des droits sur cet enfant, je n’aurai d’autre choix que de m’effacer et de divorcer. J’espère si je demande le divorce que Marie ne me privera pas de les revoir elle et son bébé. Elle pourrait vouloir me punir et m’en empêcher.

Mais Karim que fera-t-il ? Restera-t-il avec nous ? Quittera-t-il Marie ? Je ne sais pas comment elle va lui annoncer. Quels seront ses mots pour le lui dire, et comment va-t-il réagir ? Veut-il de cet enfant ? Veut-il le reconnaître ? Veut-il l’élever ? Cette naissance provoquera-t-elle un choc le poussant à me mettre en dehors de leur vie et ainsi garder SA FAMILLE pour lui seul ? Ou au contraire peut-il, malgré le contrat que j’ai signé, m’exclure de leur vie et pour cela, il lui sera facile de convaincre Marie que je ne suis d’aucune utilité, sur aucun plan ?

J’ai tant de questions et pas de réponse à ce jour. Je ne sais plus que faire ni penser.

Je me sens un moins que rien à la merci de ces deux adultes, d’un bébé et surtout de la volonté de ma femme qui seule peut décider de l’avenir.